-4 000

En Chine, un manuscrit décrit des urines sucrées au goût de Miel

-1 500

Un papyrus égyptien décrit des symptômes similaires à ceux du diabète : urine abondante et sucrée, soif intense, faim excessive et amaigrissement.

-150

Claude Galien, médecin de l’antiquité, avec Hippocrate, décrit dans l’une de ses œuvres « Les reins et la vessie ne cessent d’émettre des urines. Il ne peut s’empêcher de boire et d’uriner. »

Ier siècle

Arétée, médecin Grec né en Cappadoce qui donne le nom à la maladie. Le mot diabète signifie « siphon », dérive de diabainen : « qui passe à travers, qui fuit au-dehors ».

V – VIème Siècle

Dans la littérature, on y trouve la relation entre la présence de sucre dans les urines et de maladie.

XIème Siècle

Le médecin Avicenne complète le tableau en ajoutant 2 complications au diabète : la gangrène et la perte des fonctions sexuelles.

XVIIème siècle

Thomas Willis, médecin personnel du roi Charles II d’Angleterre, mentionne à son tour l’état du gout sucré de l’urine des diabétiques. Il observe que les patients peuvent rendre jusque 2 fois la quantité d’eau prise.

XVIIIème Siècle

  • 1747
    • Découverte du glucose par le chimiste allemand Andreas Marggraf
  • 1776
    • Le Chimiste Matthew Dobson isole le sucre dans les urines, la réaction des sels de cuivre (liqueur de Fehling) permet de mesurer la glycosurie. Il démontre que le sérum sanguin contient du sucre, en plus des urines.
  • 1798
    • Le chirurgien Ecossais John Rollo, signale dans un ouvrage signale l’hyperglycémie par l’adjectif mellitus (sucré) permettant de distinguer le diabète des autres maladies caractérisées également par des urines abondantes. Il émet l’hypothèse que le diabète est un dysfonctionnement de l’estomac et propose un régime carné, inefficace.

XIXème Siècle

  • 1855
    • Les travaux de Claude Bernard montrent, d’après des études sur l’animal, la constance de la glycémie quelle qu’en soit l’alimentation. Il y décrit le rôle du foie et la formation de glycogène et sa retransformation en glucose. Il présume que le sucre dans les urines n’est qu’un symptôme de la maladie. Il parle de « trouble général de la nutrition » pour le diabète
  • 1869
    • Paul Langherhans découvre que le pancréas contient, à côté des cellules sécrétant le suc pancréatique, d’autres cellules : les ilots de Langerhans, qui portent son nom. Le lien entre ces hormones et la régularisation du taux du glucose dans le sang sera mis en évidence grâce à cette découverte.
  • 1889
    • Les médecins allemands, Oskar Minkowski et Josef Von Mering, établissent un lien entre le pancréas et le diabète en montrant que l’ablation du pancréas chez un chien provoque le « diabète sucré », permettant d’établir 2 formes distinctes du diabète.

XXème Siècle

  • 1921
    • Découverte par des chercheurs canadiens (Frederic Grant Banting et Charles Banting) et un professeur roumain (Nicolas Paulesco) du rôle d’un élément sécrété par le pancréas
  • 1922
    • Première injection chez l’homme d’insuline extraite du pancréas d’un porc.
  • 1923
    • Frederic Grant Banting reçoit un prix Nobel pour sa découverte
    • Des laboratoires commencent à produire de l’insuline extraite de pancréas de bœuf et de porc
  • 1935
    • Mise au point par Hagedorn et Fisher de l’insuline Protamine Zinc, première insuline d’action lente
  • 1955
    • Le biologiste Frederick Sanger décrit la structure chimique de l’insuline humaine, et montre les différences entre l’insuline humaine et animale.
  • 1976
    • Des scientifiques américains découvrent que le sucre s’attache facilement à l’hémoglobuline, et permet de déterminer la qualité du contrôle des 2 à 4 derniers mois: Début du dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1C)
  • 1978
    • Les laboratoire Lilly réussissent le clonage du gène humain de l’insuline, étape importante pour la production d’insuline par génie génétique.
  • 1980
    • Humanisation de l’insuline porcine en modifiant le seul acide aminé de différent.
    • Lancement de la première pompe à insuline
  • 1993 et 1997
    • Deux études, Diabetes Control and Complication Trial (de 1983 à 1993) et United Kingdom Prospective Diabetes Study (1977-1997) démontrent que le maintient des glycémies à des valeurs près de la normale retarde et ralentit l’apparition des complications liées au diabète
  • 1997 et 2003
    • Feu vert pour l’utilisation des insulines analogues rapides (1997) et lente (2003) en France